Stan le petit voleur

Chapitre 1: Une sale journée


La journée avait salement commencé pour sûr. J'étais à peine passé voir une ou deux de mes connaissances que j'avais appris la mort de Slang-le-nabot. Un sacré gars ce p'tit Slang. Je lui aurais pas accordé le début de l'ombre de ma confiance, mais je l'aimais bien. Mort en tombant d'un toit, la tête la première sur les pavés deux étages en dessous. Sale mort pour un type comme lui.

Ensuite les gars qui m'avaient refilé le job m'avaient mis la main dessus. Des sales types. Du genre que je fréquente pas trop. Mais j'avais accepté leur boulot pour une fois car j'avais besoin d'argent. Vous voyez, j'avais une dette envers un type (un sale type aussi celui-là) à cause d'une affaire où j'avais...enfin bref, c'est un type à éviter et vaut mieux pas avoir de dettes envers lui.
Donc les sbires de mon employeur m'ont collé la main dessus et m'ont bassiné comme quoi l'employeur en question s'impatientait et aurait besoin que le boulot soit fait avant le lendemain. J'ai eu beau leur expliquer que j'étudie toujours le terrain un certain temps avant de me lancer, histoire de mettre toutes les chances de mon côté, mais autant parler à un nain qui vient de vous surprendre la main dans sa bourse.

Donc j'ai commencé à me préparer pour le soir. Ca m'a pris pas mal de temps et en début de soirée, j'ai décidé d'aller voir Naween histoire d'me détendre un peu. Naween c'était ma préférée. J'suis arrivé à son lieu de travail et là sa patronne m'a appris sa mort. Poignardée dans la nuit alors qu'elle rentrait chez elle. La pauvre elle méritait vraiment pas ça. J'ai ajouté sur ma longue liste mentale des choses à faire: "Trouver et faire payer ceux qu'on fait ça". J'ai même versé une ou deux larmes pour elle. J'avais pas pleuré depuis le jour où j'métais enfui de chez moi (c'était pas une vie chez moi).

La journée avait mal commencé, la soirée commençait mal. Déjà deux personnes de ma connaissance avait canné dans les dernières 24 heures et je voulais pas être la troisième. J'ai failli annuler mon boulot, mais j'avais vraiment besoin du pognon que ça allait me rapporter et d'après le peu que je savais sur lui, mon employeur n'était pas du genre à prendre ça avec philosophie.

J'y suis donc allé et, bien évidemment, ça a foiré. D'habitude j'étudie bien le terrain et quand je suis sûr de mon coup j'y vais. Et croyez-moi, on s'aperçoit pas de mon larcin avant que je ne sois loin et en sécurité. Mais là j'avais pas eu assez de temps pour tout planifier et en ressortant de la maison par là où j'étais entré (je ne vous dirais pas par où, je tiens à mes petits secrets professionnels) je suis tombé sur un groupe de gardes. C'est là que les ennuis ont commencé. J'ai battu en retraite dans le batiment en bloquant une porte qui se trouvait entre les gardes et moi. J'ai vérifié que l'objet de mon larcin était bien à l'abris dans une poche intérieure de ma chemise prévue à cet effet (et non, je ne vous dirais pas non plus quel objet j'étais chargé de récupérer, secret professionnel...) et j'ai appliqué le plan b: "sauter par une fenetre". Je me suis retrouvé dans une ruelle tandis que des cris derrière moi m'informaient que les gardes du batiment avaient alerté leurs camarades. Ils n'allaient pas tardé à cerner la batiment. J'ai courru dans la ruelle. je savais qu'un peu plus loin j'aurais un moyen de grimper sur le mur et d'atteintre les toits (sur les toits je suis imbattable). Pour ajouter au tableau il se mit à pleuvoir alors que j'e basculais sur le toit. Un claquement sec derrière moi. Un coup d'oeil à la rambarde de bois par dessus laquelle j'avais basculé m'appris qu'un carreau d'arbalète venait de s'y ficher à l'endroit même où je me tenais quelques secondes avant. Je pris la fuite sur les toits de Port-ponant par une nuit pluvieuse. J'avançais plus lentement que d'habitude pour ne pas risquer une mauvaise glissade. Je savais que les gardes ne me ratrapperaient pas. Empetrés dans leur armure et génés par leurs armes, ils devraient d'abord trouver un accès facile aux toits de la ville.

Boulot réussi, mais j'étais mécontent. Certains gardes m'avaient vu. Et même si mon visage était couvert, c'est jamais bon de laisser une trace reconnaissable. et cette fois la trace c'était moi.

Enfin, j'y pouvais rien. Prochaine étape: passer le reste de la nuit dans un coin tranquille, puis livré l'objet à mon employeur et me faire payer.


(Et voila, j'ai fait de mon mieux ^^)
(Si vous avez un commentaire quelqconque à formuler, n'hésitez pas ^^)
(Pour l'instant il vous faudra attendre pour connaitre la suite des aventures de Stan, le petit voleur (au coeur d'or) de Port-ponant qu'est bien dans le pétrin...^^)

Sympa, j'attends la suite

pareil

ca me fait penser a spin city (tiens faudrait que je le revois ^^)

très plaisant a lire vite la suite

Ca manque de rythme, c'est dommage, c'est mal détaillé sur certain point, allez j'te colle un F- , nan je plaisante hein

encore ..encore!!!!

(merci, merci ^^)

Chapitre 2: Naween

Une fois la livraison effectuée et l'argent empoché, j'ai pu payer une partie de ma dette. Ca m'a permis d'obtenir un délai supplémentaire pour rembourser le reste. J'avais assez de temps pour travailler un peu et pour m'occuper de mes affaires. Je suis pas du genre à attendre sans rien faire qu'il se passe quelque chose ou à laisser la vie se dérouler sans moi. Et là j'avais plusieurs choses importantes en tête. La première était de trouver qui avait tué Naween et pourquoi. Et avec un peu de chance je trouverais le moyen de me faire du pognon au passage.

Pauvre Naween. Je l'avais rencontré par une sombre nuit. Je fuyais sur les toits (et sur les toits, c'est moi le meilleur. Y a que Mask pour réussir à m'atrapper une fois que je suis là haut) poursuivis par trois confrères. Ils m'avaient dérobé un truc que j'avais dérobé je ne sais plus où. Et je venais de leur reprendre. J'ai gagné juste l'avance qu'il fallait sur eux et j'ai pu leur tendre une petite embuscade dans un endroit où ils seraient obligés de passer un par un. Le premier a surgi, je l'ai empoigné et jeté sur le côté. Il a fait une chute de trois étages. Le deuxième avait dégainé sa dague, tout comme moi. Il était bon, je le reconnais, mais pas assez. Nos dagues se sont rencontrées deux ou trois fois, puis la mienne a trouvé sa gorge. Il s'est effondré. Et là je me suis retrouvé face au troisième et son arbalète de poing. J'ai reçu le carreau dans le ventre. Je suis tombé à genoux. Il s'est avancé pour m'achever. J'ai tendu le bras et ma dague lui a ouvert le ventre sur toute la largeur. Il s'est effondré en essayant d'empecher ses entrailles de se répandre au-dehors, les deux mains préssées sur la blessure. J'ai réussi à me relever et en titubant de douleur j'ai réussi à redescendre dans la rue. Je voulais pas retirer le carreau. Certains voleurs utilisent des carreaux qui font plus de dégats en sortant qu'en rentrant. Je me souviens plus trop de la suite. Je crois que j'ai essayé tant bien que mal de rejoindre une de mes planques. Finalement je me suis écroulé contre une porte. Quand je suis revenu à moi, j'étais nu, dans un lit chaud, un bandage autour du ventre. Naween m'avait récupéré sur le pas de sa porte en rentrant à l'aube. Elle avait fait appel à un de ses client qui lui devait un service pour me soigner. Je suis resté chez elle jusqu'à ma guérison (et même un peu plus, vous devinez pourquoi). Ensuite, ben je suis devenu un de ses clients réguliers. Peut-être un peu plus qu'un client.

C'était vraiment une fille bien. Attention hein! J'étais pas amoureux d'elle et je suis pas du genre à défendre la veuve et l'orpehlin. Non, si je voulais retrouver ceux qui l'avaient poignardée, c'était pour rembourser ma dette. Je lui devais bien ça. Après tout elle m'avait sauvé la vie.

Bon. J'ai pris mes dagues préférées et j'me suis mis en route. J'avais plusieurs types à aller voir et plusieures tavernes où j'pouvais apprendre des trucs. Je suis même allé me rencarder auprès d'sa patronne (hé hé) et d'une ou deux de ses amies (hé hé hé). J'ai ratissé large. J'voulais le maximum d'informations sur elle. C'est vers la fin d'ma deuxième journée d'enquête que j'ai repéré le type qui me suivait. Un sale type (comme tous ceux qui s'interessent à moi).

J'ai marché un peu au hasard dans la ville pour voir s'il me suivait vraiment ou si je devenais paranoïaque. C'était bien après moi qu'il en avait. D'ailleurs j'ai pu repérer son complice. Bon. Au moins deux hommes qui me filaient le train. Il y avait quelqu'un en ville qui m'en voulait et qui avait engagé ces deux abrutis pour me surveiller. A part mon p'tit travail de l'autre jour et mon enquête sur Naween je voyais pas qui pourrait m'en vouloir au point de me faire suivre. Le dernier homme que j'avais aidé cocufié était mort depuis plusieurs moi (non, je n'y étais pour rien dans sa mort. Je l'avais appris par hasard et je m'en fichais éperduement). ensuite j'ai tué le temps dans une ou deux tavernes en attendant que la nuit tombe pour couvrir mes futurs agissements. J'avais décidé de me débarrasser des deux types. Avec un peu de chance j'en attraperais un vivant et je pourrais le faire parler (je peux être très persuasif sans avoir besoin de faire couler le sang).

En ce qui concernait Naween, j'avais appris le nom des derniers hommes qu'elle avait fréquentés. Aucun méchant connu. Aucun personnage important connu. J'avais pas vraiment avancer. Mais si les deux types qui me suivaient avait un rapport avec elle, alors j'allais avoir le début d'une piste. Je me suis dirigé vers un quartier que je connais bien, avec des ruelles comme je les aime. Ils m'ont suivi sans vraiment être discret. Ca aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Au bon moment j'ai commencé un courrir. Eux aussi. Je savais où aller, j'avais déjà utilisé ce truc. J'ai pris une ruelle d'avance et juste après un coude, en me servant de ma vitesse, j'ai grimpé en deux bonds jusqu'à un rebord de fenetre à mi-hauteur bien caché dans l'ombre. J'ai laissé passer le premier et j'ai sauté sur le second. Je lui ai tranché la gorge d'un coup de dague bien placé et je me suis relevé pour affronter l'autre qui revenait vers moi avec une dague dans chaque main. J'ai paré son premier coupet en me baissant je suis passé sous le second. J'ai laché ma dague, je lui ai bloqué son premier bras qui revenait et en me relevant je lui ai asséné un solide coup sous la machoire. Il s'est effondré au sol, inconscient. J'ai jeté un regard vers la fille de joie qui attendait un éventuel client à quelques pas de là (j'allais lui lancé quelque pièces en échange de quoi elle oublierait la scène qu'elle venait de voir. Ces filles là savent ce qu'elles doivent oublier, elles sont loin dêtre betes). Je me suis figé. Elle ne me regardait pas. Elle regardait la ruelle derrière moi. La peur se lisait sur son visage et dans ses yeux. J'ai entendu une repsiration lourde derrière moi et une odeur fétide a atteint mes narines.

C'est dans ce genre de moment (quand on sent un danger immédiat et qu'on manque cruellement d'informations à ce sujet) que les reflexes et l'instinct prennent le relai. Je me suis jeté au sol en roulant sur le côté vers une porte branlante que je comptais bien défoncer en me relevant. J'en ai pas eu le temps. J'ai reçu un solide coup aux cotes en plein milieu de mon saut et je suis allé m'étaler de tout mon long aux pieds de la fille qui n'avait pas bougé d'un pouce. Un sacré coup. J'avais tout le côté gauche en feu. Je me suis relevé difficelement en faisant face à mon agresseur...


(et la suite dans le chapitre 3 ^^)

Prim's
Excellent! Au boulot, on veut la suite!

Jolis petits textes oui.

ha non ca ne peu s'arreter ainsi !! on veux la suite

lache nous pas c'est excellent!

hmm....tu vas avoir du fil a retordre stan *tourne la page du journal* mais ....c'est tout ??....j'ai hate de lire la suite (tu te debrouille vraiemment bien c'est super )..vivemment le prochain numero

Chapitre 4: La dette

Je suis revenu à moi lentement. J'avais mal partout. Ces salauds n'y étaient pas allé de main morte. J'ai réussi à bouger la tête pour explorer autour de moi. J'étais sur le sol en pierre d'une petite pièce sans aucun meuble. Une sorte de fosse d'aisance était aménagée dans un coin. Une petite fenetre avec des barreaux permettait à la lumière d'entrer. Je me suis évanoui à nouveau.

Je me suis réveillé un certain temps après (j'ignore combien de temps). J'avais encore mal partout. J'étais affamé. Un coup d'oeil vers la porte. Un morceau de pain, un cruchon d'eau et un bout de viande tout dur avait été déposé grâce à un clapet s'ouvrant en bas de la porte. J'ai tout mangé. J'ai aperçu une paillasse couverte de paille dans un coin. Je m'y suis trainé et je me suis endormi.

Quand je me suis réveillé, il y avait à nouveau un peu de nourriture. J'ai mangé, puis j'ai regardé par la petite fenêtre en me soulevant grace aux barreayux. D'accord, j'étais dans un sous-sol. J'allais mieux, mais j'étais couvert de bleus. J'ai utilisé un peu d'eau du cruchon pour enlever le sang séché de mon visage.

Bon! Passons sur ma période de captivité. Je n'aime guère en parler. Je suis resté enfermé une bonne semaine. Finalement un groupe armé jusqu'aux dents sont venus me sortir de là (des sales types, vous voyez...). Ils m'ont trainé à travers de beaux couloirs somptueusement décorés. Je suis arrivé dans une pièce (non moins richement décorée que les couloirs) où m'attendait leur patron. Je savais ce qu'il allait me dire. Je savais que je lui devais encore de l'argent et je savais qu'il m'en demanderai encore plus car je lui avais occis trois hommes. je savais aussi que son organisation était puissante et qu'il me tuerait sans hésiter s'il en avait envie. Il m'a proposé un boulot en échange de quoi il effacerait toute ma dette d'un coup: assassiner une certaine personne. Il n'a pas voulu m'expliquer les raisons pour lesquelles il ne pouvait pas s'adresser aux assassins qu'il employait habituellement. J'ai refusé, en lui disant que je n'étais pas un assassin (ce qui était tout a fait vrai). J'allais ajouté qu'il pouvait aller au diable et qu'il pouvait bien crever la gueule ouverte. J'en ai pas eu le temps (heureusement). Il m'a dit qu'en plus d'effacer ma dette il me filerait un ou deux trucs sur Naween.

J'm'étais toujours dit qu'un jour de sa vie chaque homme doit choisir entre ses principes et...autre chose qui enfeint ses principes. C'était mon tour.

J'ai demandé un peu de temps pour réfléchir. Il m'a laissé 24 heures. Je les ai passées dans ma cellule. J'ai accepté et ils m'ont relaché après m'avoir donné les détails nécessaires pour le boulot. Je suis rentré chez moi pour me reposer, changer de vetements et réfléchir.

Je devais réfléchir à deux choses en priorité: mon enquete et le boulot que j'allais faire.

(la suite au chapitre 5 ^^)

*prend un malin plaisir a se plonger dans le roman*et bien que d'aventure....

alors stan ? que deviens tu ? t'es pas mort dans un coin j'espere ....j'ai un roman a finir de lire moi

La suite des aventures de Stan est pour bientôt

Edit Orin: ah cool ca

nom d'une sainte biere !!!!ca y est on a des nouvelles de stan!
*finit son tonneau de biere et commence a lire le dernier chapitre parue du petit stan *